Israéliens et Français lancent le premier événement culturel et scientifique de cette envergure, lors d’une cérémonie d’ouverture le 5 juin, au Grand Palais, à Paris. Emmanuel Macron inaugurera six mois d’événements scientifiques et culturels croisées entre les villes israéliennes et françaises.
Cette initiative est à l’origine faite sous le mandat de François Hollande et qui a été proposée de nouveau par des gens du Ministère des Affaires étrangères israélien au MAE français. Ces échanges ont mis le projet en route et la saison croisée France-Israël démarre aujourd’hui.
Ce festival durera six mois et chaque pays a contribué à sa construction à hauteur de 1,5 millions d’euros. Le programme du festival comprend 400 événements et une myriade de partenaires associés parmis lesquels nous retrouvons l’Institut Culturel Français de Tel Aviv, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) ou encore l’Agence Spatiale Israélienne (ISA).
Ce projet a été pensé comme un échange d’artistes et de manifestations. Des artistes Français comme Christian Boltanski ont l’opportunité d’exposer leurs oeuvres dans différentes villes israéliennes comme à Tel aviv ou Haïfa et les artistes israéliens peuvent venir performer en France, à Paris, Marseille ou encore Montpellier. Dans la même veine, de célèbres festivals célébrés en France comme Francofolies à Rennes par exemple, seront exportés en Israël.
Alors que ce projet entre la France et Israël est une autre occasion pour le président français Emmanuel Macron d’exprimer “l’amitié indéfectible de la France à Israël” , les militants du mouvement BDS mettent en place des actions pour lutter contre la tenue de cet événement qui relève de la diplomatie culturelle.
Elle sera clôturée par un concert donnée par la chanteuse israélienne Noa qui sera accompagnée de musiciens français et israéliens.
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