Les IDE vers l’Algérie sont en recul de 26%
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Nour Ben Omar
lundi 11 juin 2018 Dernière mise à jour le Lundi 11 Juin 2018 à 14:19

Le flux d’investissements directs à l’étranger à destination de l’Algérie en 2017 est en déclin par rapport à l’année dernière. Ce repli fait écho à la tendance d’essoufflement général observée en Afrique, selon le rapport de la CNUCED portant sur le mouvement des IDE dans le monde.

Le flux d’investissements directs à l’étranger à destination de l’Algérie en 2017 (près de 1.017 milliard d’euros) enregistre une baisse de 26% par rapport à l’année dernière (envrion 1.356 milliard d’euros).

Quelles en sont les causes ? Le rapport, repris par El Watan,  précise que la fragilité du prix du pétrole ou encore la crise des matières première représenteraient les facteurs majeurs de cette dégringolade de flux de capitaux aux fins de l’investissement. Notons que cela affecterait plus particulièrement les pays dépendants de l’exportation des matières premières. A l’inverse, les économies diversifiées arriveraient à tirer leur épingle du jeu.

Néanmoins, l’Algérie n’est pas le seul pays concerné. La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) remarque que la plupart des pays d’Afrique connaissent une tendance baissière l’année précédente. Mentionnons par exemple l’Égypte ou le Nigéria. L’Afrique du Sud a également connu un recul des IDE de 41%. Globalement, l’Afrique a réceptionné près de 35.6 milliards d’investissements directs étrangers en 2017, soit une diminution de 21% en 2017 par rapport à 2016.

En revanche, le rapport révèle que certains pays seraient moins touchés par la tendance baissière observée en Afrique, à savoir le Maroc, l’Éthiopie et le Kenya, qui enregistrent les meilleurs résultats. La valeur de l’IDE au Maroc a en effet progressé de 23% pour atteindre environ 2,3 milliards d’euros, tirée par les secteurs de l’automobile.

Rappelons au passage que l’Égypte reste le principal destinataire d’IDE en Afrique, et le Kenya représente le deuxième bénéficiaire de mouvements d’IDE sur le continent.

Enfin, les perspectives pour 2018 s’annoncent encourageantes, indique le rapport. Ces dernières s’expliquent notamment par le développement de relations interrégionales, dans le cadre de la signature d’un accord créant une zone de libre-échange continentale (ZLEC). Ce projet ambitieux de l’Union africaine favoriserait le commerce au sein du continent, et permettraient en outre de stimuler les flux d’IDE pour les années à venir…

Pour en savoir plus, découvrez nos vidéos sur l’actualité économique en Algérie : 

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