Bouteflika a un an des élections : quid du bilan économique ?
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Rédaction Ecomnews Med
mardi 31 juillet 2018 Dernière mise à jour le Mardi 31 Juillet 2018 à 12:39

Au pouvoir depuis avril 1999, le président Bouteflika avait fait de la réconciliation nationale et du décollage économique les piliers de son projet pour l’Algérie. Si le premier est globalement satisfaisant, le second est plutôt mitigé, près de deux décennies plus tard. A une année d’un possible cinquième mandat du président, Ecomnews Med dresse un bref bilan économique de l’ère Bouteflika.

Entre 2000 et 2017, la rente des hydrocarbures a permis à l’économie algérienne d’éponger un peu plus de 95% de sa dette extérieure. Pendant cette période, la SONATRACH a engrangé environ 800 milliards de dollars en devises, et pour cause : les hydrocarbures accaparent encore aujourd’hui près de 94,5% des exportations totales du pays.

Selon les chiffres du Centre National de l’Informatique et des Statistiques des douanes, les exportations ont connu une hausse à deux chiffres (14%) en 2017, sans pour autant atteindre l’objectif de diversification érigé en priorité nationale par les gouvernements qui se sont succédés en Algérie depuis la moitié des années 2000.

L’Europe, avec à sa tête l’Italie, la France et l’Espagne, concentre l’essentiel des exportations algériennes. Du côté des importations, l’Algérie s’approvisionne plutôt du côté des puissances émergentes et des superpuissances « renaissantes ». La Chine est en effet le premier fournisseur du pays avec 18,6% des importations globales, et la tendance n’est pas prête de faiblir.

La diversification : d’un dessein rêvé à un mirage

D’une volonté de libéralisation du marché aux dernières mesures jugées « protectionnistes » en passant par le pacte national économique et social pour la croissance de l’Algérie, d’aucuns jugent le bilan du président Bouteflika « ni bon, ni mauvais, mais anachronique », notent nos confrères de Maghreb Emergent.

Dans un Etat « pétrolier », où les hydrocarbures continuent de jouer un rôle crucial dans le niveau d’investissement, de création d’emplois et de pouvoir d’achat malgré la volonté de diversification érigée en priorité nationale, toute baisse drastique des recettes de la SONATRACH seraient une catastrophe.

Pour beaucoup, cette seule phrase suffit à qualifier le bilan économique du président Bouteflika de « mitigé ». D’ailleurs, c’est précisément la forme « correcte mais sans plus » de la SONATRACH qui devait faire chuter le taux de croissance à 1% en 2018, avec un chômage estimé à 13%.

Pour en savoir plus, découvrez nos vidéos sur l’actualité économique de l’Algérie :

 

 

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