L’élection de Michel Aoun à la présidence du Liban a mis fin au blocage institutionnel du pays et a initié une période relative de stabilité politique depuis 2016, notamment après le vote de la loi électorale en 2017. Ce fragile équilibre a toutefois rapidement pris fin suite à l’annonce surprise de la démission de Hariri depuis Ryad. Les tensions diplomatiques entre le Liban et l’Arabie Saoudite qui suivront rappelleront combien le Liban est « élastique » aux turbulences de son microenvironnement. Si cette crise aigue a pris fin avec l’annulation de la démission, les vulnérabilités économiques du pays sont toujours là : la dette publique a atteint les 80 milliards de dollars, soit 150% du PIB. Ecomnews Med revient sur l’état de l’économie libanaise sous le mandat Aoun - Hariri.
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