Le gouvernement égyptien vient de passer de nouveaux accords d’exploration de pétrole et de gaz avec plusieurs entreprises internationales, dont notamment les pétroliers Shell et Petronas. C’est ce qu’a indiqué Tarek al-Moulla, ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières, dans un communiqué publié le 17 septembre. Aux termes de ces nouveaux contrats, Shell et Petronas prévoient d’allouer près d’un milliard de dollars au forage de huit puits dans le delta du Nil occidental. Les détails.
Ces nouveaux accords s’inscrivent dans la stratégie du gouvernement égyptien qui vise à mettre en valeur les immenses ressources pétrolière et gazière dont dispose le pays, grâce aux investissements étrangers. L’Egypte souhaite surtout attirer les « majors »* pétrolières pour explorer des zones jusque-là peu sollicitées.
Le second contrat, d’une valeur de 10 millions de dollars, a été signé entre l’entreprise publique EGPC et un consortium international qui comprend Rockhopper, Kuwait Energy et Dover Corporation. Il est prévu, en vertu de cet accord, le forage de 4 puits d’exploration dans le désert occidental, selon le communiqué du ministère égyptien du pétrole.
Des facilités pour encourager l’exploration pétrolière
D’autres contrats concernant d’autres sites seront bientôt signés, a indiqué Tariq Al-Mulla. Selon ce dernier, les appels d’offres internationaux ont été déjà lancés. Et d’affirmer que le gouvernement égyptien est décidé à accorder des facilités d’investissements aux opérateurs qui manifesteront leur intérêt.
Les résultats enregistrés sont prometteurs et ouvrent des perspectives intéressantes, indique la même source.
L’Egypte souhaite ainsi augmenter de manière significative sa production d’hydrocarbures, ce qui lui permettra, d’une part, d’atteindre l’autosuffisance en la matière, et, d’autre part, d’intégrer le club très fermé des exportateurs de pétrole et de gaz.
Le pays du président Abdel Fattah al-Sissi aspire ainsi à devenir un hub énergétique régional, en capitalisant sur la série de découvertes majeures réalisées au cours des dernières années.
Rappelons que le gisement de Zohr, découvert par la compagnie italienne ENI, est évalué à près de 30 milliards mètres cubes de gaz. Depuis juin 2014, l’Egypte a signé 63 nouveaux accords d’exploration pétrolière et gazière, à un montant qui tourne autour de 15 milliards de dollars.
* Les principales sociétés pétrolières privées qui dominaient l’industrie pétrolière et gazière mondiale.
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