La rédaction d’Ecomnews Med vous propose un tour d’horizon des pratiques culturelles liées au business en Israël. Quelles stratégies adopter pour travailler avec les israéliens ? Réponses de quatre experts : Gisèle Hivert-Messaca, Directrice de Business France Israël, Daniel Rouach, le Directeur de la CCIF, André Dan, consultant, cofondateur de Challengy, et un startuppeur de Montpellier tous rencontrés au DLD de Tel-Aviv.
Israël cultive le ” Tachless ” (c’est à dire aller droit au but en Hébreu) « Ici, on n’a pas de formalisme. Les israéliens n’arrivent pas forcément en rendez-vous en costume, on accède aussi très facilement aux Ministres ou responsables de haut-niveau. C’est l’efficacité qui prime » explique Gisèle Hivert-Messaca, Directrice de Business France Israël.
Selon Daniel Rouach, le Directeur de la CCIF (Chambre de Commerce Israël France) : « Les israéliens sont très concurrentiels, c’est un pays extrêmement compétitif, très américanisé ». Il conseille d’arriver en rendez-vous très bien préparé avec de la documentation anglophone. « Mais surtout d’avoir l’esprit très ouvert ».
« Une des caractéristiques culturelles fortes des israéliens, c’est qu’ils sont beaucoup plus axés sur le court-terme que sur le long-terme. Ils sont dans une démarche infiniment plus concrète, plus immédiate et constructive » assure André Dan, consultant, cofondateur de Challengy (global networking and innovation)
Le deuxième terme qui revient quand on parle des israéliens, c’est la “Chutzpah” : « C’est le culot, l’audace d’innover. Il y a une culture de la réussite de l’échec. » En Israël un échec est perçu comme formateur.
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