Le chef de gouvernement marocain réagit sur la situation en Algérie
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Rédaction Ecomnews Med
mercredi 22 mai 2019 Dernière mise à jour le Mercredi 22 Mai 2019 à 12:40

Silencieux depuis la chute du régime Bouteflika, le chef du gouvernement marocain a enfin réagi sur la situation en Algérie, plaidant pour une ouverture des frontières.

Le 22 février dernier, un soulèvement populaire historique d’un peuple déterminé a eu raison du régime Bouteflika. Défiant dans un premier temps, puis lâché par l’armée, l’ancien président a fini par démissionner. Une capitulation qui a été largement célébrée dans les rues algériennes. De l’autre côté de la frontière ouest, le Maroc voisin s’était gardé de toute réaction, si ce n’est quelques timides sorties faisant état de la volonté du Royaume de ne pas « faire dans l’ingérence ». Le chef du gouvernement est enfin sorti de son silence il y a quelques jours.

Pour le renforcement des relations entre le Maroc et l’Algérie

 

C’est seulement récemment que Saâdeddine El Othmani, chef de gouvernement marocain, a réagi pour la première fois sur la situation en Algérie. C’était lors d’une discussion privée en marge d’un Iftar, d’après les déclarations du porte-parole du gouvernement à la MAP.

Dans son intervention, El Othmani aurait souhaité l’ouverture des frontières communes, tout en se montrant optimiste sur l’avenir des relations entre les deux pays voisins après la chute de l’ancien régime : « l’Algérie de l’après-Bouteflika sera dans l’intérêt du Maroc. Et la décision naturelle des nouveaux responsables algériens est l’ouverture des frontières », a-t-il confié.

Une fois le calme revenu et le nouveau régime en place, El Othmani espère que l’Algérie et le Maroc trouveront ensemble des solutions à une situation sensible qui n’a que trop duré.

 

L’Algérie et le Maroc n’ont pas besoin de médiateurs pour résoudre leurs problèmes bilatéraux

Le Maroc et l’Algérie sont les seuls à pouvoir proposer des solutions durables au problème des frontières communes qui les oppose. Du moins, c’est l’avis de Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, qui avait proposé aux autorités algériennes un dialogue direct entre les deux pays, quelques mois avant les dernières déclarations du chef de gouvernement.

En effet, le 23 janvier 2019, Bourita avait fait écho à « l’appel du Roi » qui « émanait d’une volonté sincère » avec « une main tendue » à l’Algérie. Pour concrétiser cette volonté de renforcer les relations, l’Algérie a demandé au Maroc, en décembre 2018, de saisir le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) pour organiser rapidement une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA.

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