Depuis son lancement en 2014, le programme Horizon 2020, a financé 1 062 projets israéliens pour un montant de 742 millions d'euros.
1062 projets pour 742 millions d’euros , c’est la bilan du projet Horizon 2020 lancé en 2014. Le programme regroupe les financements de l’Union européenne en matière de recherche et d’innovation. En 2018, il a octroyé des subventions à 423 projets israéliens a indiqué, le 6 juin, l’Autorité israélienne de l’Innovation dans un communiqué de presse.
Au total, le programme a engendré près de 80 milliards d’euros de fonds disponibles sur sept ans, jusqu’en 2020, aux programmes de recherche des pays participants. Le 4 juin dernier, les entreprises israéliennes sélectionnées ont été récompensées lors d’une cérémonie de remise des prix à Jaffa.
Une coopération de longue date
Depuis 1996, Israël est partenaire des programmes de recherche et d’innovation de l’UE. Selon le communiqué, au fil du temps, le partenariat a appuyé l’excellence universitaire et industrielle du pays, a entraîné à des investissements dans les infrastructures de recherche et a permis une recherche innovante à long-terme.
Le programme a permis aux entreprises et aux chercheurs d’accéder à des partenaires européens, de s’intégrer dans une large infrastructure de recherche européenne ou encore de participer à des projets notamment dans les domaines de la recherche du cerveau, des technologies quantiques.
De nombreux bénéficiaires
L’année dernière, parmi les bénéficiaires du programme figuraient les entreprises suivantes :
-Vectorious Medical Technologies, développe un implant cardiaque sans fil miniature qui surveille la fonction cardiaque, mesure la pression auriculaire gauche et envoie toutes les données directement à l’HMO ou à l’hôpital.
-Triox Nano, basée à Jérusalem, développe une nouvelle plateforme d’administration de médicaments permettant l’injection du principe actif utilisé en chimiothérapie directement dans la tumeur.
-Mellanox et le laboratoire Haifa d’IBM ont également reçu des fonds pour poursuivre un projet commun appelé PlaMOS, qui développe une puissante plate-forme d’intégration permettant de multiplier par huit la vitesse des émetteurs et récepteurs optiques utilisés dans les centres de données.
-Optima Design Automation de Nazareth, développe une plate-forme logicielle pour les fabricants de puces afin d’assurer la sécurité fonctionnelle des puces dans les voitures autonomes.
Léa Christol
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