Le Maroc affiche un excédent commercial avec l’Afrique
#Actualite #AideAuxEntreprises #BuzzNews #Collectivites #Decideurs #Economie #Emploi #EnDirectDe #Entreprises #Institutions #VieDesEntreprises #MAROC
Rédaction Ecomnews Med
lundi 15 juillet 2019 Dernière mise à jour le Lundi 15 Juillet 2019 à 08:54

Le Maroc a enregistré un excédent commercial avec l’Afrique en 2018 selon le Rapport annuel sur le Commerce extérieur du pays, publié par l’Office des changes. Détails

274,8 millions de dollars. C’est l’excédent commercial enregistré par le Royaume avec l’ensemble du continent africain. Pourtant, en 2018, le Maroc a exporté pour 2,2 milliards de dollars de produits à destination de l’Afrique soit une baisse de 2,4% par rapport à l’année 2017, d’après le rapport annuel sur le Commerce extérieur du pays, publié par l’Office des changes. 

Alors que les exportations du Royaume chérifien ont globalement progressé de 10,6 % en 2018, atteignant les 28 milliards de dollars, le continent ne représente plus que 7,8 % du total des exportations marocaines. En 2018, la balance commerciale du Maroc affiche un déficit avec tous les continents à l’exception de l’Afrique, avec laquelle le pays enregistre un excèdent commercial.  

Un recul des exportations des engrais, du sucre et des lubrifiants 

La chute des exportations est entre autres due à une baisse des exportations du principal produit exporté vers l’Afrique, les engrais chimiques et naturels. Ils chutent de 24,9 % par rapport à 2017 représentant 23,4 % des volumes exportés. 

Autres produits en baisse, le sucre, les huiles de pétrole et les lubrifiants. D’autres produits, au contraire, progressent, en particulier l’automobile, (plus 35,9 % par rapport à 2017). Les préparations et conserves de poissons et crustacés progressent également de 12 %. 

Les importations en provenance d’Afrique au Maroc grimpent

Le document indique que les importations de produits africains ont enregistré une hausse de 24,7 % pour atteindre 1,9 milliard de dollars. Selon les chiffres, ceci serait essentiellement dû aux importations de gaz et de pétrole, de dattes, de cobalt, de café et d’appareils audiovisuels.

Léa Christol 

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *