Que se passe-t-il réellement en Libye ?
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Rédaction Ecomnews Med
lundi 12 août 2019 Dernière mise à jour le Lundi 12 Août 2019 à 08:16

Depuis que les troupes du maréchal Hafter ont lancé leur offensive sur Tripoli, la situation politique en Libye n'a cessé de se détériorer. Décrite comme extrêmement préoccupante par plusieurs chefs d'Etat et ONG mondiales, elle a incité la communauté internationale à réagir afin de trouver une solution radicale au conflit opposant le gouvernement de Fayez Al-Sarraj au maréchal Khalifa Hafter, que beaucoup comparent au Président destitué en 2011, Muammar El Kheddafi.

Conscient de la menace terroriste que la guerre civile libyenne engendre, le Président français Emmanuel Macron va accueillir la semaine prochaine à l’Elysée M.Haftar. Par cette rencontre, qui survient 3 mois après celle organisée avec Fayez Al-Sarraj, il entend « échanger sur la situation en Libye », tout en évoquant « les conditions de reprise du dialogue politique ».

Quelques jours auparavant, Emmmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec son homologue égyptien, Abdelfattah Al-Sissi au sujet de la question libyenne. Les deux Présidents entendent apporter leur soutien aux efforts des Nations-Unis pour instaurer un cessez-le-feu et assurer la reprise du dialogue entre toutes les parties prenantes. Rappelons que l’émissaire de l’ONU à Tripoli, Ghassan Salamé, avait présenté lundi dernier un rapport accablant sur la situation libyenne, qui fut vivement critiqué et qualifié de diffamatoire par M. Al-Sarraj.

La situation préoccupante des réfugiés

Réunis le 15 juillet dernier, les ministres des Affaires Etrangères de l’Union européenne se sont rencontrés pour évoquer plusieurs points, parmi lesquels la situation désastreuse des réfugiés en Libye. Les chefs diplomatiques du vieux continent ont ainsi décidé de s’engager en faveur de l’évacuation immédiate des migrants retenus prisonniers dans des conditions inhumaines.

Réagissant aux prérogatives de l’UE, le ministre de l’Intérieur libyen, Fathi Bashagha, a annoncé l’intention de son pays de fermer les camps de migrations de Misrata, Khoms et Tajoura où 70 réfugiés ont trouvé la mort, suite à un raid aérien nocturne lancé par les troupes du Maréchal Hafter. Ces mesures interviennent dans un contexte de conflit d’autorité entre le GLN, présidé par M. Al-Sarraj et l’ALN que dirige Khalifa Haftar, soutenu par de grandes puissances internationales comme les Etats-Unis.

 

 

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