A New-York, Michel Aoun rapelle que le Liban dispose d'un
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Eric Emmanuel Galland
vendredi 27 septembre 2019 Dernière mise à jour le Vendredi 27 Septembre 2019 à 08:48

Le président du Liban Michel Aoun a tenu un long discours devant l’assemblée générale de l’ONU. Il a notamment rappelé le droit du Liban à se défendre « par tous les moyens » et a soulevé le problème du rapatriement des réfugiés syriens actuellement au Liban.

Devant les nombreux chefs d’Etats présents à la 74ème session de l’assemblée générale des Nations-Unies, qui se tient cette semaine à New-York, Michel Aoun a tenu un discours fleuve durant lequel il n’a pas hésité à aborder les sujets sensibles.

Le président du Liban a d’abord tenu à remercier, au nom du peuple libanais, l’Assemblée générale des Nations Unies et les Etats membres qui ont parrainé et voté, le 16 septembre 2019, la résolution 344 en faveur de la création de l’Académie de l’Homme pour la rencontre et le Dialogue.

Il est ensuite revenu sur la question environnementale et le sommet « Action Climat », rappelant que le Liban fait partie des premiers pays avoir signé l’accord de Paris en 2015. 

Durant son discours fleuve, Michel Aoun a également abordé la question du droit des femmes dans la société. Il a annoncé que « le gouvernement libanais a approuvé et lancé un plan d’action national pour l’exécution de la résolution 1325 qui concerne la femme, la paix et la sécurité ».

Après les remerciements et les formules de politesse, Michel Aoun n’a pas hésité à aborder les sujets qui fâchent, comme le rapatriement des réfugiés syriens et le droit souverain du Liban à se défendre contre tout attaque.

“Le Liban seul ne peut pas faire face”

 

En effet, la crise en Syrie a de lourde conséquences économiques sur le Liban, qui accueille sur son sol plus de 1,5 million de réfugiés syriens. Considérant que les conditions sont désormais réunies pour un retour au pays, le président Michel Aoun a lancé un appel à « tous les dirigeants du monde afin qu’ils contribuent au retour en toute sécurité en Syrie des personnes déplacées », avant de préciser que « le Liban, seul, ne peut pas faire face à un problème d’une telle ampleur et toutes les conséquences économiques qu’il implique ».

Pour Michel Aoun, «la communauté internationale ne peut pas se contenter de fournir une assistance minimale aux personnes déplacées dans la terre refuge, nier tout programme de retour sûr et digne et le lier à des solutions politiques hypothétiques qui se font attendre ».

Pour finir, Michel Aoun a tenu a taper du poing sur la table au sujet des violations récentes de la résolution 1701, par le voisin Israélien : « l’acte offensif qui a eu lieu le mois dernier dans une zone résidentielle au coeur de Beyrouth constitue la violation la plus grave de cette résolution. Quant aux incendies qui ont persisté pendant des jours dans les fermes occupées de Chebaa, occasionnés par des tirs israéliens, ils sont sans conteste un crime international condamnable contre l’environnement ».

Pour conclure son discours, le président Aoun a donc rappelé la souveraineté du pays du cèdre, qui dispose d’un « droit naturel et incessible à la légitime défense pour protéger notre terre et notre peuple par tous les moyens disponibles ».

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