Israël : Benny Gantz chargé de former un gouvernement 
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Sami Bouzid
jeudi 24 octobre 2019 Dernière mise à jour le Jeudi 24 Octobre 2019 à 12:22

Après l’échec de Benyamin Netanyahu à former un gouvernement dans les 28 jours impartis, le président Reuven Rivlin a confié , mercredi 23 octobre, cette mission à l’ancien chef d’Etat-major, Benny Gantz. 

Netanyahu a échoué, Gantz va essayer. La crise politique qui secoue l’Etat hébreu, deux élections législatives en six mois, est loin d’être finie. Après vingt-huit jours de négociations, Benyamin Netanyahu a décidé de jeter l’éponge ne trouvant pas d’issue pour former un gouvernement. 

Chose inédite, c’est la première fois depuis dix ans qu’un autre homme politique se voit confier cette tâche. Leader du parti centriste bleu et blanc, Kahon Lavan en hébreu, l’ancien chef d’état-major Benny Gantz entré en politique il y a à peine un an se voit confier cette mission. 

Il aura vingt-huit jours pour tenter de former une coalition et un gouvernement. Dès sa sortie du palais présidentiel, il a appelé à « une réconciliation nationale pour unifier Israël et le peuple juif » promettant de « tenter de former un gouvernement d’union libéral.»

Des chances de réussite ? 

« Les Israéliens ne pardonneront pas à ceux qui placent leur intérêt personnel au-dessus de celui de la nation » , avec cette déclaration , Benny Gantz espère mettre la pression sur le Likud de Netanyahu. Le parti de droite est un potentiel allié pour le potentiel futur Premier ministre, mais pour cela, il faut briser son alliance avec les partis ultra-orthodoxes et la droite nationaliste et religieuse. 

Mais c’est loin d’être gagné, les partis de droite ont d’ores et déjà annoncé qu’ils veulent Netanyahu ou rien, du moins pour le moment. Le calendrier judiciaire pourrait jouer en faveur de Gantz. 

Si le procureur décide de mettre en examen Netanyahu dans les affaires de corruption, il peut être lâché par son propre camp. Dans le cas contraire, et sans majorité pour le bloc centriste, une troisième élection devra se tenir avant le printemps. Une situation que le président Rivlin veut éviter à tout prix, et qui prolongera l’impasse dans laquelle se trouve l’Etat hébreu. 

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