Le CAE propose un Pacte pour la compétitivité économique et l’équité sociale (2020-2025), qui s’ajoute à 20 Pactes sectoriels de compétitivité. Le Pacte vise à relancer le secteur industriel tout en respectant les contraintes budgétaires.
Ce Pacte repose sur 5 objectifs (croissance économique, exportations, investissement, emploi, classements internationaux) à horizon 2025 :
1) Une croissance du PIB réel de +4,5% sur l’année (contre +2,5% en 2018) ;
2) Des exportations de biens atteignant 90 Mds TND sur l’année (contre 41 Mds TND en 2018) ;
3) Un taux d’investissement public et privé de 24% du PIB (contre 21,2% du PIB en 2018 selon le FMI) ;
4) Une création annuelle de 84 000 emplois à partir de 2024 (27 600 en 2018) ; f
5) Faire partie du top 50 des classements de Davos sur la compétitivité (87ème actuellement) et Doing Business sur l’environnement des affaires (78ème actuellement).
A cette fin, le Pacte comprend 53 mesures de politiques publiques réparties en 6 piliers :
1) cadre réglementaire législatif (digitalisation des procédures, assouplissement de la réglementation de change, Plan dinar pour redresser la monnaie domestique, incitations fiscales et financières – TVA, droits de douane, etc.) ;
2) infrastructure (développement des pôles de compétitivité et des infrastructures portuaires) ;
3) financement (ligne de crédit aux PME notamment) ;
4) emploi et formation (pour une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de travail) ;
5) développement technologique, innovation et promotion internationale (avec des technopôles au cœur d’une politique technologique ambitieuse) ;
6) un nouveau Pacte social.
En outre, 34 engagements sont à mettre en œuvre par les partenaires sociaux, dont l’augmentation de la part des investissements privés dans l’investissement total (2/3) ; le développement de la formation continue ; la mise en œuvre d’un grand projet à forte employabilité dans chacune des régions intérieures ; la promotion du dialogue social ; attirer un investisseur stratégique par an.
Le président du CAE, Afif Chelbi propose que la Loi de Finances triennale 2020-2022 intègre les principales mesures à caractère législatif mentionnées.
Source : Service Économique Régional Tunisie-Libye // Economic Service Tunisia-Libya // Ambassade de France en Tunisie
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