Le chef du gouvernement d’entente nationale (GEN) reconnu par la communauté internationale, Faiez El Serraj, ainsi que le chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), Khalifa Haftar, étaient présents à la conférence.
Cette conférence prend place alors qu’une trêve est entrée en vigueur dimanche dernier, neuf mois après le lancement d’une offensive des troupes de l’ANL vers la capitale.
Onze pays ont été également conviés à cette conférence (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Italie, Allemagne, Turquie, Émirats arabes unis, République du Congo, Égypte et Algérie), ainsi que les Nations Unies, l’Union européenne, l’Union africaine et la Ligue arabe.
La Tunisie n’a pas été conviée à la conférence. Très peu de communication a été effectuée sur le détail du programme de la Conférence.
Ce sommet n’a pas permis de “dialogue sérieux” entre les belligérants “pour l’instant”.
Selon un communiqué de l’Elysée, le Président de la République a « souligné le risque d’escalade lié au renforcement des interférences militaires étrangères, et la nécessité de consolider le consensus international lors de la Conférence de Berlin en vue d’une sortie de crise par un retour au processus politique sous l’égide des Nations unies. Dans ce contexte, le Président de la République française a clairement condamné les accords récemment signés par le GEN sur les questions maritimes et sécuritaires ainsi que toutes les décisions conduisant à une escalade. Le Président de la République a confirmé à ses yeux l’importance d’un dialogue inter libyen et d’un processus politique impliquant les acteurs régionaux mais surtout l’ensemble des parties prenantes politiques libyennes ».
Source : Service Économique Régional Tunisie-Libye // Economic Service Tunisia-Libya
Ambassade de France en Tunisie // French Embassy in Tunisia
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