Israël : Le coronavirus met à genoux le secteur touristique
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Janos Fernandez
jeudi 12 mars 2020 Dernière mise à jour le Jeudi 12 Mars 2020 à 08:59

En décrétant que les voyageurs entrant sur le territoire devaient se soumettre à une quarantaine de 14 jours, le gouvernement à porté un coup fatal à l’industrie touristique du pays, particulièrement à l’approche des fêtes de Pessah et de Pâques qui attirent nombre de juifs et de chrétiens du monde entier.

 

Voyages et réservations annulées, hôtels vides, voici le spectacle qu’offrent Jérusalem, Eilat et la majorité des villes touristiques du pays.

Le ministère du Tourisme reste muet face à cette situation et selon les acteurs du secteurs hôtelier et touristique, l’Etat rajoute à la confusion par une position manquant de clarté face à la situation.

Avant même la déclaration de quarantaine, les revenus du tourisme ont chuté en flèche face à l’épidémie et le secteur était déjà menacé.

Après l’annonce, Amir Hayek, président de l’Association des hôtels d’Israël a estimé à 1,5 milliards annuels le coût de cette crise, avec son cortège de licenciements et de fermetures. Ainsi, le taux d’occupation des chambres est tombé à 40%.

De même, voyages organisés et visites privées sont annulés à la chaîne, personne ne voulant se retrouver bloqué à la merci d’une quarantaine. Pour exemple, l’association Taglit-Birthright qui organise des voyages à destination des jeunes juifs du monde entier, a dû annuler le voyage de 500 personnes venus des Etats-Unis, d’Allemagne et de l’ex-Union soviétique.

Le secteur aérien est bien entendu très affecté. La compagnie nationale El Al a indiqué à la Bourse de Tel Aviv que ses revenus connaîtraient 140 à 160 millions de chute pur la période janvier-avril 2020. Air France, Lufthansa, Iberia ont toutes réduit ou arrêté les vols vers Israël.

 

La situation est donc préoccupante et le gouvernement n’arrive pas à rassurer le secteur malgré des promesses de soutien non encore matérialisées. Et pour la première fois depuis bien longtemps, la Ville Sainte est en déficit de pélerins.

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