La mesure s’inscrit dans le cadre du plan de lutte contre les conséquences économiques du covid-19.
« Le Conseil des ministres a décidé, après un débat de l’exposé présenté par le ministre des Finances relatif à l’avant-projet de Loi de finances complémentaire (LFC) pour l’exercice en cours, l’augmentation de 30 à 50% la réduction du budget de fonctionnement. Cette réduction comprend les dépenses de l’Etat et de ses institutions », indique un communiqué de la présidence algérienne, relayée par l’APS, l’agence d’information de l’Etat.
Cette mesure devrait être suivie d’une revalorisation du salaire minimum garanti, à compter du 1er juin 2020 afin de fournir des revenus supplémentaires aux Algériens touchés de plein fouet par la pandémie.
Avec plus de 4474 cas de covid-19 enregistrés à ce jour pour 463 décès, l’Algérie est l’un des pays africains les plus touchés par la maladie. Cette situation expose son économie à de graves chocs, particulièrement accentués par la place qu’occupe le fragile secteur pétrolier dans ses exportations.
D’après les estimations du gouvernement, le niveau des réserves de change du pays devrait reculer plus fortement que prévu d’ici à la fin de l’année pour atteindre 44,2 milliards $ contre une prévision initiale de 51,6 milliards $.
Notons également que le gouvernement prévoit d’exonérer d’impôts, les revenus inférieurs ou égaux à 30 000 dinars algériens dès le 1er juin, pour aider les petites entreprises à faire face à la crise.
Source Agence Ecofin avril 2020
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