L’Algérie s’est donc dotée d’un ministère de la Transition énergétique dirigé par Chems Eddine Chitour. Le nouveau département conduira la mise en place de 15 000 MW de centrales d’énergie renouvelable à l’horizon 2035, ainsi que l’application du Plan national d’efficacité énergétique.
L’Algérie vient de se doter d’un ministère de la Transition énergétique afin de stimuler la mise en œuvre de son programme d’énergies renouvelables sur les cinq prochaines années. Le nouveau département ministériel a été confié au professeur Chems Eddine Chitour.
Ce dernier sera donc en charge de la mise en œuvre du plan gouvernemental visant à construire 4 000 MW de centrales d’énergie renouvelable d’ici 2024 et 15 000 MW d’ici 2035. Le gouvernement ambitionne également de généraliser les procédés d’isolation thermique dans les nouvelles constructions, de convertir les véhicules à des combustibles moins polluants, d’équiper les éclairages publics et les administrations de dispositifs basse consommation et d’interdire l’importation d’équipements énergivores. Il mettra également en place des incitations aux investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
« Ce nouveau ministère mettra fin au problème de la définition des prérogatives en termes de gestion du dossier de la transition énergétique et des énergies renouvelables. Il y a maintenant un seul responsable, ce qui permettra de concrétiser le programme des énergies renouvelables à l’horizon 2035 », a affirmé Nazim Zouioueche, ancien PDG de la Sonatrach, la compagnie nationale pétrolière.
Source Agence Ecofin juin 2020
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