Selon une enquête sur l’impact de la crise COVID-19 sur le secteur privé, la majorité des entreprises était active au 30 juin 2020, mais 35% des entreprises en activité déclarent faire face à un risque de fermeture définitive dans les conditions actuelles.
L’Institut National de la Statistique (INS), en collaboration avec la Société financière internationale (SFI, Groupe Banque mondiale), a lancé une enquête pour évaluer l’impact du COVID-19 sur le secteur privé.
Cette enquête, en 3 phases, est menée par téléphone auprès d’un panel de 2 500 entreprises représentatives du secteur privé.
La première phase de l’enquête a été menée en mai et juin 2020.
Selon les résultats de l’enquête, la majorité des entreprises était active au 30 juin 2020 : 88,7% des entreprises se déclaraient en activité, dont 24,5% sans interruption et 64,2% rouvertes après interruption, tandis que 10,8% des entreprises étaient encore temporairement fermées, et 0,4% avaient fermé définitivement.
Cependant, 35% des entreprises en activité déclarent faire face à un risque de fermeture définitive dans les conditions actuelles.
En termes d’emplois, les entreprises du secteur privé auraient effectué des ajustements limités pendant le mois d’avril : 50,1% des entreprises ont déclaré ne pas avoir effectué d’ajustements, 18,7% auraient donné des congés payés et 9,6% des congés sans solde. 11,5% des entreprises ont déclaré avoir procédé à des réductions de salaire.
Seules 4,5% des entreprises ont déclaré avoir eu recours à des licenciements en avril et 1,2% à des recrutements. Au total, moins de 10% des entreprises déclarent avoir bénéficié des mesures gouvernementales (48,8% pour les grandes entreprises contre 9,2% pour les micros).
Source : Ambassade de France en Tunisie, Service Économique Régional Tunisie-Libye | Economic Service Tunisia-Libya
Direction générale du Trésor | French Treasury
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