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Fiona Urbain
mercredi 21 octobre 2020 Dernière mise à jour le Mercredi 21 Octobre 2020 à 12:39

À l’occasion de la sortie de son livre « L’Économie Sociale et Solidaire, réinventer l’espoir – Un nouveau modèle de développement », Jean Gatel, expert français, nous livre son analyse sur le développement de l’ESS au Maghreb et en Afrique.

Professeur d’économie de formation, Jean Gatel est entré en politique en France en 1978 en tant que candidat socialiste aux législatives à Orange, dans le sud de la France. Il est élu député en 1981 et devient secrétaire de la commission de la défense à l’Assemblée nationale.

Il est nommé secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense en 1983, puis secrétaire d’État chargé de l’économie sociale auprès du Premier ministre de 1984 à 1986. Tout au long de sa carrière politique, Jean Gatel a agi pour promouvoir le secteur de l’économie sociale et solidaire.

Aujourd’hui, il enseigne à l’Université de Casablanca.

« Le premier pays à avoir été touché par l’économie sociale et solidaire est le Maroc. Dès ses premières prises de parole, Mohammed VI a indiqué que le royaume avait un nouveau modèle de développement à créer, que l’économie devait reposer sur trois piliers : l’économie libérale, les entreprises publiques et puis l’ESS. Le Maroc s’est donc lancé dans une conquête culturelle de l’ESS », explique Jean Gatel.

 Il faut dire qu’il y a au Maghreb et dans toute l’Afrique une tradition de solidarité très forte .

Jean Gatel, spécialiste de l’économie sociale et solidaire

« Ensuite, la Tunisie a suivi avec la création d’un ministère dédié et d’une loi-cadre. L’Algérie est un peu en deçà, mais vient d’obtenir un programme de l’Union européenne pour développer l’ESS. »

Selon l’ancien secrétaire d’État français, on retrouve une très grande appétence pour l’ESS en Afrique subsaharienne. « La jeunesse de ces pays bouillonne de la volonté d’entreprendre autrement qu’en étant employé d’une multinationale », analyse-t-il.

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