Maroc : L’Office Chérifien des phosphates (OCP) a bien résisté au ralentissement économique de 2020
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Denys Bédarride
vendredi 4 décembre 2020 Dernière mise à jour le Vendredi 4 Décembre 2020 à 16:23

Au terme de son exercice financier, la compagnie a réussi à maintenir plusieurs indicateurs financiers dans le vert.

Au Maroc, les finances de l’Office chérifien des phosphates (OCP) ont tenu le coup en 2020 face aux tourments de l’économie mondiale liés au coronavirus.

Sur son exercice annuel achevé en septembre dernier, la compagnie a réalisé un chiffre d’affaires de 41,6 milliards de dirhams (4,6 milliards $), soit un résultat quasi-identique à celui de l’année dernière (42,5 milliards de dirhams). En outre, le bénéfice avant intérêts (EBITDA) a grimpé de 4 % à 13,7 milliards de dirhams.

Globalement, ces résultats positifs sont liés en partie à la hausse de 1,8 million de tonnes des exportations d’engrais, avec la vigueur de la demande du côté de l’Inde, de l’Europe et en Amérique latine, particulièrement au Brésil. Ceci en dépit d’un contexte défavorable marqué par une chute de 15 % sur les 9 premiers mois de 2020, du prix du phosphate diammonique (DAP), principal engrais phosphaté utilisé dans le monde, et une restriction des exportations notamment en Chine.

« La performance positive d’OCP depuis le début de l’année confirme les fondamentaux solides du groupe, ainsi que sa capacité à surmonter des conditions de marché difficiles et incertaines liées au contexte de la pandémie. En effet, notre flexibilité industrielle nous a permis d’adapter notre production pour répondre aux besoins spécifiques de nos clients ; notre agilité commerciale nous a assuré un accès à une large base de clients dans les régions à forte demande ; et enfin, notre leadership en matière de coûts nous a aidés à maintenir des marges solides », a indiqué Mostafa Terrab (photo), PDG de l’OCP.

Il faut souligner que la compagnie est confrontée actuellement aux autorités américaines qui ont lancé des investigations sur des « subventions illégales » dont elle bénéficierait de la part du gouvernement. En réponse à cette procédure qui pourrait conduire à des taxes sur ses expéditions, l’OCP a annoncé qu’il envisagerait la fin de ses exportations vers le pays de l’Oncle Sam.

Pour rappel, l’OCP est présent dans 16 pays africains.

Source Agence Ecofin 

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