mercredi 28 juillet 2021
Dernière mise à jour le Mercredi 28 Juillet 2021 à 18:41
Précurseur de la microfinance en Tunisie, l'ONG Enda démontre depuis presque trente ans que le microcrédit est un puissant levier de réduction de la pauvreté et de développement économique. Dynamiser l'entrepreneuriat féminin est aussi au coeur de sa mission.
Microcrédit, maxiqualités… Fondée en 1990, Enda Inter-arabe débute son activité en soutenant des projets écologiques et de développement. Dès 1995, l’ONG introduit le microcrédit pour toucher les populations exclues des modes de financement traditionnels.
En 2015, après avoir bénéficié à près de 500 000 clients, Enda évolue et décide de transférer ses activités de microcrédits à Enda Tamweel, l’ONG se concentrant désormais sur le soutien à l’entrepreneuriat.
Une institution de référence
Au fil des années, Enda, soutenue par la filiale de l’AFD dédiée au secteur privée PROPARCO, est devenue une institution de référence en Tunisie et dans le monde arabe. Aujourd’hui, les deux structures combinent une offre sur mesure qui contribue à l’autonomisation financière des populations marginalisées, en particulier les femmes.
Enda offre par ailleurs gratuitement des services non financiers (accompagnement, formations, ateliers de sensibilisation…) tout en poursuivant son activité de microcrédits aux entrepreneurs.
« 60 % de nos emprunteurs sont des femmes », précise Essma Ben Hamida, fondatrice et présidente d’Enda Inter-arabe et membre du conseil d’administration d’Enda Tamweel.
« Nous croyons qu’il faut donner la priorité aux femmes car nous avons vu l’impact positif du microcrédit sur elles : elles s’épanouissent, elles se réapproprient un pouvoir qui leur a été enlevé pendant des siècles, elles prennent confiance en elles et elles affirment leur leadership. »
Source : AFD
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