Energies renouvelables : la BERD se tourne vers l’Egypte
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Denys Bédarride
mercredi 27 octobre 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 27 Octobre 2021 à 10:50

Au terme de plus d’un an d’échanges et d’un processus d’adhésion entre le pays nord africain et l’institution financière, l’Algérie a reçu le feu vert pour faire partie de la BERD et bénéficier de ses investissements. 

L’Algérie est désormais le 73e actionnaire de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) en parachevant le processus d’adhésion.

L’Algérie a exprimé son souhait de devenir un pays dans lequel la Banque s’engage en matière d’investissement et d’appui aux réformes politiques. Les préparatifs pour cette étape peuvent maintenant commencer.

La présidente de la BERD, Odile Renaud-Basso, a déclaré : « Nous sommes heureux d’accueillir l’Algérie comme notre dernier actionnaire et sommes impatients de travailler ensemble et de discuter des prochaines étapes de notre coopération conjointe, notamment pour que l’Algérie devienne un bénéficiaire des opérations de la Banque. Nous attendons également avec impatience que le pays devienne un bénéficiaire des opérations de la Banque, une étape qui nous permettra d’appliquer notre savoir-faire et notre expérience pour aider à développer le secteur privé, promouvoir l’approvisionnement énergétique durable et améliorer la qualité et l’efficacité des infrastructures du pays ».

L’Algérie a demandé son adhésion à la BERD en mars 2020 et le Conseil des gouverneurs de la Banque a ensuite voté en faveur de la demande. Le processus d’adhésion est maintenant terminé avec un échange formel de documents. En tant qu’actionnaire, l’Algérie disposera d’un siège au Conseil des gouverneurs. L’Algérie est située dans la région Sud et Est de la Méditerranée (SEMED), où la BERD investit et intervient en Égypte, en Jordanie, au Liban, au Maroc et en Tunisie, ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza.

A ce jour, la Banque a investi près de 15 milliards d’euros dans 305 projets dans la région SEMED dans les ressources naturelles, les institutions financières, l’agroalimentaire, la fabrication et les services, ainsi que des projets d’infrastructure tels que l’électricité, l’ eau municipale et les eaux usées et la modernisation des services de transport…

L’Algérie est par ailleurs déjà membre de la Banque africaine de développement. Depuis le démarrage de ses opérations en Algérie, en 1971, la Banque africaine de développement a  approuvé quarante 40 opérations, pour un montant total cumulé de près de 2,1 milliards d’UC.

Le secteur des infrastructures (transports, eau et assainissement, énergi arrive en tête (43 %), suivi des programmes d’appui aux réformes (22 %), du secteur financier et l’industrie (20 %). Viennent ensuite l’agriculture (11 %) et l’éducation (4 %). 

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