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Agence Ecofin
jeudi 15 septembre 2022 Dernière mise à jour le Jeudi 15 Septembre 2022 à 07:00

L’un des plus grands émetteurs africains de CO2, l'Egypte subit avec acuité les effets du changement climatique. Grâce à son plan de riposte et le soutien de ses partenaires, le gouvernement entend endiguer l’évolution du phénomène.

Le Royaume-Uni, via le Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO) et la Banque européenne pour la reconstruction et de développement (BERD), fournira un financement de plus de 12,7 millions de dollars, afin de renforcer l’e-mobilité (l’utilisation de véhicules électriques) en Egypte. L’annonce a été faite par la BERD ce jeudi 8 septembre.

Ce financement est constitué de deux fonds. Le premier est un prêt de plus de 9,7 millions de dollars octroyé par la BERD tandis que le second est une subvention d’investissement de près de 3 millions de dollars accordée par l’Etat britannique. Il est attribué à Abou Ghaly Motors (AGM), l’un des principaux fournisseurs de services de transport en Egypte et vise à lui permettre d’acheter 250 véhicules électriques à autonomie étendue (REEV) pour ses services de taxi. 

L’objectif est non seulement « de stimuler le développement du secteur de l’e-mobilité dans le pays », mais également de réduire les émissions de CO2.

« Les solutions de transport nouvelles et électriques sont essentielles pour construire une économie plus verte et améliorer la qualité de l’air dans les villes », a expliqué Nandita Parshad, directrice générale du groupe des infrastructures durables à la BERD.

Cette initiative intervient à un moment où l’Egypte accueille le Forum Egypte-Coopération internationale (Egypte-ICF2022). Ce sommet « vise à unifier les messages clés pour l’action climatique afin de refléter les aspirations et les besoins de l’Afrique », et se tiendra en marge de la COP 27 au pays des pharaons.

Selon le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, cité par un média local, bien que son pays ne produise que 0,6% des émissions mondiales, il reste particulièrement vulnérable au changement climatique, notamment au niveau de ses côtes, de l’agriculture, des ressources en eau, de la santé, de la population et des infrastructures.

Pour répondre au phénomène, Le Caire a lancé en mai dernier, sa stratégie nationale sur le changement climatique 2050 qui est censée lui permettre de planifier et de gérer le changement climatique à tous les niveaux en soutenant les objectifs économiques et de développement, y compris la réduction des émissions.

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