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#Developpement #DeveloppementDurable #Gaz #TUNISIE
Denys Bédarride
samedi 25 mars 2023 Dernière mise à jour le Samedi 25 Mars 2023 à 07:18

La France et la Tunisie partagent l‘ambition de diminuer leurs émissions de GES de 45% à horizon 2030 ce qui suppose d’accroitre les investissements publics. La Tunisie fait partie des 57 pays dans le monde à avoir soumis une stratégie pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.

Cette stratégie repose sur quatre piliers : 

1) une meilleure intégration des innovations technologiques dans le processus productif, 

2) une accélération de la transition énergétique, 

3) une meilleure sécurité alimentaire et une préservation du capital national 

4) un renforcement de l’économie circulaire, notamment dans le secteur des déchets. 

Alors que la Tunisie ambitionne de diminuer ses émissions de GES de 45% à horizon 2030, près de 40% de cet objectif est conditionné à l’apport de financement étranger pour soutenir le développement des énergies renouvelables (EnR). 

En effet la réduction des émissions de GES passe par une part accrue des EnR dans le mix énergétique : 35% prévu en 2030 contre 3% aujourd’hui. 

La France a mis en place sa première Stratégie nationale bas carbone en 2015, une troisième sera élaborée en 2025. L’objectif est également de réduire les émissions de GES de 45% à horizon 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Les moyens déployés pour atteindre ces objectifs devront être accrus dans les années à venir. 

En effet, l’UE estime que la France devra doubler ses investissements publics (20 Mds EUR par an, contre 9 Mds EUR aujourd’hui) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) proviennent de secteur différent en Tunisie et en France. 

Emettant près de 48 millions de tonnes équivalent CO2 (M teq CO2), la contribution de la Tunisie aux GES mondiales est très faible, de l’ordre de 0,07%. L’énergie est le premier secteur d’émission (58%) en Tunisie, suivi par l’agriculture (22%) et les activités industrielles (12%, dont 78% proviennent des activités de cimenterie). 

A contrario, la répartition sectorielle des émissions de GES en France diffère. En effet, le secteur des transports concentre près de 30% des GES (dont 68% pour les voitures), suivi par les activités agricoles (19%) et industrielles (19%) et le secteur du bâtiment (18%). Quant aux émissions brutes de GES, celles-ci s’élèvent à environ 290 M teq CO2, soit 4,2 tonnes par habitant contre 3,9 tonnes par habitant en Tunisie. 

Source Ambassade de France en Tunisie

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