jeudi 13 avril 2023
Dernière mise à jour le Jeudi 13 Avril 2023 à 11:24
L’ouverture du capital des six banques publiques algériennes aux investisseurs privés locaux et étrangers, dont une partie devrait passer par le marché boursier, avait été annoncée pour la première fois en 2020. Ce programme de privatisation partielle tarde cependant à se concrétiser.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune (photo), a ordonné au gouvernement d’accélérer le processus d’ouverture du capital des banques publiques aux investisseurs privés locaux et étrangers, a rapporté l’agence de presse algérienne officielle (APS) le 2 avril.
M.Tebboune, qui présidait une réunion du Conseil des ministres, a plaidé pour l’accélération du processus d’ouverture du capital des banques publiques « suivant une méthode scientifique et savamment étudiée qui encourage le changement de l’ancien mode de gouvernance, reposant sur l’administration au lieu de l’efficience économique », a-t-on précisé de même source.
Il a également insisté sur « le respect du principe de la transparence pour engager la réforme du secteur financier et s’adapter aux mutations internationales dans ce secteur, pilier de l’économie nationale ».
L’ouverture du capital des banques publiques algériennes, qui fait partie d’une révision globale du système de gouvernance des sociétés d’Etat, avait été annoncée à plusieurs reprises ces dernières années. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait annoncé pour la première fois en décembre 2020 l’ouverture du capital de deux grandes banques publiques sur la Bourse d’Alger au cours de l’année 2021. Mais aucune suite n’a été à ce jour donnée à ce projet.
L’Algérie compte six banques publiques qui concentrent bon an, mal an près de 90% des dépôts, mais détiennent le plus de créances du Trésor public et servent souvent à renflouer de nombreuses entreprises d’Etat déficitaires.
Trois parmi ces banques, en l’occurrence la Banque nationale d’Algérie, le Crédit populaire d’Algérie et la Banque extérieure d’Algérie, avaient annoncé en mai 2022 leur intention d’ouvrir des filiales en Afrique subsaharienne pour « accompagner les opérateurs économiques algériens sur le continent ».
Source Algérie Presse Service
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