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#Economie #Finance #Inde #EGYPTE
Agence Ecofin
samedi 2 décembre 2023 Dernière mise à jour le Samedi 2 Décembre 2023 à 07:00

L’éventuel recours de l’Egypte au marché financier japonais vise à diversifier les sources de financement du pays, dont les besoins en financement extérieur sont estimés à 24 milliards de dollars durant l'exercice fiscal 2023/2024. 

L’Egypte envisage de faire une première incursion sur le marché financier indien pour diversifier ses sources de financement, a annoncé le ministre des Finances, Mohamed Maait, mardi 14 novembre.

 « L’Egypte souhaite diversifier ses sources de financement et solliciter de nouveaux marchés, y compris le marché financier indien », a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre avec l’ambassadeur de l’Inde au Caire, Shri Ajit Gupte.

« Nous avons également discuté des moyens d’encourager l’utilisation des monnaies nationales pour régler les transactions commerciales », a-t-il ajouté.

Confronté à une grave pénurie de devises étrangères, le pays le plus peuplé du monde arabe avait émis en octobre dernier des obligations d’un montant total de 3,5 milliards de yuans (environ 479 millions de dollars) sur le marché chinois à un taux de 3,5%.

Outre cette émission d’obligations panda (titres de dettes libellés en yuan émis sur le marché chinois), le Caire a également émis près de 500 millions de dollars de « Samouraï bonds », des obligations libellées en yen japonais émises à Tokyo par des émetteurs souverains étrangers ou des sociétés non résidentes, en vue de diversifier les sources de financement de son économie.

Selon un rapport publié en septembre dernier par la banque américaine Morgan Stanley, les besoins de financement extérieurs du pays le plus peuplé du monde arabe sont estimés à 24 milliards de dollars durant l’exercice fiscal 2023/2024 (juillet-juin).

Le Caire a conclu un programme d’aide de 3 milliards de dollars avec le FMI. Mais la première revue de ce programme, qui était initialement prévue pour mars 2023, n’a pas été achevée, en raison du retard pris par les autorités égyptiennes dans la mise en œuvre de certaines réformes très délicates comme la flexibilité totale du taux de change.

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