Très ancré dans les habitudes de transport au Maroc, le ferroviaire devrait enregistrer 48 millions d’usagers cette année. D’où la nécessité d’un plan d’investissement massif pour répondre à la croissance du trafic.
L’Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc a lancé un appel à concurrence pour acheter 168 trains, dont 150 pour les services inter-villes, les navettes rapides et métropolitaines, et 18 TGV pour les extensions des lignes grande vitesse. Le planning des livraisons s’étale sur 4 ans, entre 2027 et 2030.
Cet investissement évalué à 16 milliards de dirhams (1,5 milliard USD) vise entre autres à accompagner la forte croissance du trafic voyageurs, à renouveler une partie de la flotte de véhicules ferroviaires arrivés en fin de vie et assurer le service sur les futures lignes prévues dans le cadre du programme d’extension du réseau à grande vitesse vers Marrakech.
Cette offre constitue une autre étape dans le processus d’attribution de ce marché pour lequel l’ONF avait déjà lancé en septembre 2022 un Appel à manifestation d’intérêt international (AMI).
Hormis la livraison des nouveaux trains, ce plan d’investissement comprend aussi un volet maintenance qui devrait se faire via une coentreprise entre l’ONCF et le constructeur retenu. Il intègre de même un projet de construction d’une usine de fabrication de matériels et composants ferroviaires avec l’objectif d’exporter une partie vers le marché international.
D’après l’ONCF ces gros investissements permettront de porter à 87% le taux de couverture des services ferroviaires au Maroc à l’horizon 2040, notamment vers 43 villes à l’horizon 2040, contre 23 actuellement.
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