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Agence Ecofin
dimanche 7 janvier 2024 Dernière mise à jour le Dimanche 7 Janvier 2024 à 07:00

Malgré les efforts consenti ces dernières années, l’enseignement supérieur au Maroc connaît encore de nombreux défis à l’instar de l’inadéquation des programmes au marché de l’emploi ou encore le taux élevé d’abandon des études. Le pays a engagé des réformes pour surmonter ces défis.

Le 14 décembre le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 300 millions USD en faveur du Maroc. Le financement sous forme de prêt a pour but d’aider le royaume à soutenir sa réforme engagée dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Laquelle réforme est orientée vers trois principaux axes : l’amélioration de l’adéquation des programmes avec le marché du travail, l’alignement de la recherche scientifique sur les standards internationaux et les priorités nationales ainsi que l’amélioration de la gouvernance au niveau central et des universités.

« Ce programme vise à améliorer à la fois la pertinence et la qualité du système d’enseignement supérieur public au Maroc. Il bénéficiera aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs des universités publiques du pays », a déclaré Jesko Hentschel (photo), directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale.

Dans cette logique, les actions à mener ont été définies sur la base des priorités de développement du pays. Ainsi, il est prévu l’intégration des compétences transférables dans les programmes universitaires, la certification de plus de 200 000 étudiants en compétences linguistiques ou numériques et à l’augmentation du nombre d’étudiants inscrits et diplômés dans les programmes prioritaires répondant aux besoins des secteurs socio-économiques d’ici 2029. Il est également prévu de nouveaux recrutements de doctorants et  chercheurs.

D’après les deux parties, ces actions devront permettre au Maroc de répondre efficacement à plusieurs défis auxquels il fait encore face. En effet, même s’il a fait des avancées considérables dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Maroc connaît encore plusieurs problèmes à l’instar du phénomène d’abandon des études universitaires. Selon les chiffres officiels, environ 49% des étudiants abandonnent sans obtenir un diplôme ces dernières années.

Au rang des défis, on peut également mentionner l’inadéquation entre les formations et les besoins du marché du travail qui entretient le chômage des diplômés. En 2022, ce phénomène touchait plus de 60% des diplômés universitaires, d’après le Haut-commissariat au plan. Dans cette liste, le faible ratio enseignant-étudiants figure en bonne position.

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