L’Égypte fait face à d’importants défis en ce qui concerne son secteur énergétique. L’État table sur l’exploitation pétrogazière pour les relever et soutenir l’approvisionnement.
En Égypte, le gouvernement a donné, mardi 9 juillet, son feu vert pour la mise en œuvre de 5 projets pétrogaziers qui représentent ensemble un investissement évalué à 200 millions de dollars.
Ces projets ciblant pour l’essentiel la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures, sont liés à des accords d’engagement pétrolier impliquant l’Egyptian Natural Gas Holding Company (EGAS), l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC) ainsi que des entreprises internationales et locales.
Parmi les projets, on peut observer IEOC Production BV, la filiale de la multinationale italienne Eni, qui a obtenu le droit d’explorer et de produire du gaz et du brut dans les zones offshores de North Port Fouad et de South Nour, dans le cadre d’un partenariat avec EGAS.
De son côté, l’EGPC a notamment amendé une coopération pétrogazière existante avec les sociétés Tharwa Petroleum Company et General Petroleum Company (GPC) concernant la recherche, le développement et l’exploitation du pétrole de la zone d’intérêt de Horus dans le désert occidental.
L’approbation de ces différents projets pétrogaziers intervient alors que l’Égypte fait face à un important déficit énergétique, notamment gazier. Sa résolution passe par une diversification de ses partenariats et un accroissement des investissements dans les hydrocarbures.
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