Pour les autorités égyptiennes, les transports constituent un secteur clé pour les objectifs de diversification de l’économie nationale. Le canal de Suez se positionne comme un des principaux maillons autour desquels se développent des infrastructures de soutien.
En Egypte, le ministère des Transports a obtenu du gouvernement l’autorisation d’attribuer un marché pour développer un nouveau port sec et un centre logistique à Borg El Arab dans le septentrion, à environ 55 km d’Alexandrie. Il s’agit d’un contrat de concession qui porte sur la conception, le financement, la construction et l’entretien des installations pendant 30 ans. Le projet dévoilé en août 2023 prévoit que le port soit connecté aux plateformes d’Alexandrie et de Dekheila, ainsi qu’à l’aéroport de Borg Al Arab à travers un réseau de routes et de voies ferrées.
Il proposera divers services, dont le groupage, le dégroupage, la manutention et l’entreposage. L’infrastructure s’ajoutera à d’autres ports secs en construction ou en projet tels que ceux de 10 Ramadan et du 6 octobre. Ces investissements font partie d’un plan global de l’Egypte pour le secteur portuaire, afin de développer plus d’infrastructures de soutien aux ports maritimes pour les décongestionner et offrir une meilleure interconnexion avec l’arrière-pays.
Cette feuille de route intègre aussi des liaisons ferroviaires. Le but est de tirer davantage parti de la position géographique stratégique du Canal de Suez dans la chaîne portuaire mondiale, notamment pour le passage de cargaisons pétrolières et de fret conteneurisé entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. Cela devrait à terme aider à concrétiser les politiques de l’Egypte en matière commerciale, qui visent à positionner le pays comme principal fournisseur de l’Afrique.
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