Dans le cadre de ses contributions déterminées au niveau national (CDN), l’Algérie envisage de réduire de 29% ses émissions de GES, d’ici 2030. Une ambition que le pays espère atteindre grâce au soutien de ses partenaires.
L’Algérie et les Etats-Unis ont signé un protocole d’accord visant à lutter contre le changement climatique, en mettant l’accent sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), dont le méthane. L’annonce a été faite le lundi 14 octobre sur le compte X de l’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie.
L’accord a été signé par Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Energie et des Mines et l’ambassadrice américaine, Elizabeth Moore Aubin, en marge du « Salon North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2024) », qui s’est ouvert le même jour à Oran.
En Algérie, les principales sources d’émission de méthane sont l’agriculture, les déchets, et l’extraction de pétrole et de gaz, cette dernière étant la plus importante. Le méthane, deuxième GES après le dioxyde de carbone, représentait en 2022 environ 0,78 million de tonnes, soit 17 % de la production africaine, selon la Banque africaine de développement (BAD).

Ces dernières années, Alger a intensifié ses efforts pour mieux gérer les enjeux environnementaux à travers divers dispositifs de protection. Bien que son économie repose sur les combustibles fossiles, elle s’est engagée à réduire de 29 % ses émissions de GES, d’ici 2030, conformément à ses contributions déterminées au niveau national (CDN). Le gouvernement algérien a également annoncé un investissement d’un milliard de dollars pour le stockage du carbone.
« Grâce aux dernières technologies, nous pouvons réduire les émissions de ce puissant gaz à effet de serre [le méthane, Ndlr], pour le bien-être de nos communautés et de la planète », a déclaré l’ambassadrice américaine.
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