Depuis la désignation du Maroc pour abriter la coupe du monde de football 2030, l’ONCF a annoncé de grands travaux qui s’ajouteront au plan initial d’extension et de modernisation du réseau ferroviaire.
Les investissements planifiés par le Maroc, dans le cadre de la Coupe du monde de football 2030, sont évalués à 87 milliards de dirhams (8,7 milliards USD), selon un récent rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP), relayé par la presse locale. Ce montant est dédié aux projets structurants comme, entre autres, l’extension de la ligne à grande vitesse (LGV) de Kénitra vers Marrakech et le développement d’un réseau express régional (RER) au niveau des agglomérations de Casablanca, de Rabat et de Marrakech.
Le budget n’inclut cependant pas plusieurs projets prévus dans le programme d’investissement 2025-2027 de l’Office national des chemins de fer (ONCF) qui a par exemple indiqué qu’elle investira près de 9,78 milliards de dirhams dans l’acquisition de matériel roulant, la construction d’ateliers d’entretien et la maintenance des infrastructures. Avant la désignation du Royaume comme coorganisateur de la Coupe du monde de football 2030 avec l’Espagne et le Portugal, l’ONCF avait mis en œuvre un plan d’investissement visant à porter à 87 % le taux de couverture des services ferroviaires, à l’horizon 2040.
Ce plan concerne l’extension du réseau dans 43 villes marocaines, contre 23 actuellement. Pour les Marocains, le chemin de fer constitue l’une des options de mobilité principales, ce qui explique la croissance soutenue du trafic qui s’est établi à près de 53 millions de passagers l’année en 2023 avec environ 17 millions de tonnes de marchandises. Pour le compte de 2024, la croissance prévisionnelle est de +4%, ce qui pourrait porter le trafic à « plus de 55 millions de voyageurs ».
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