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#Economie #Numerique #ALGERIE
Agence Ecofin
samedi 1 février 2025 Dernière mise à jour le Samedi 1 Février 2025 à 07:00

Depuis la rentrée 2023-2024, l’Algérie a amorcé la numérisation de son système éducatif, afin d’en améliorer la gestion. Le processus suit son cours depuis lors.

Le gouvernement algérien compte numériser les bibliothèques universitaires nationales avant le dimanche 30 mars 2025. C’est ce qu’a déclaré le jeudi 16 janvier le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (au centre sur la photo), lors de sa visite à l’Université d’Oran 1 Ahmed-Ben Bella dont la bibliothèque centrale est devenue la première 100% numérique du pays.

« La numérisation des établissements universitaires est devenue une réalité et commence à donner ses fruits, concrétisant son principe général de simplification et d’efficacité. […] Cette expérience pilote sera généralisée à l’ensemble des bibliothèques universitaires nationales, avant le 30 mars prochain » a affirmé le ministre.

Cette initiative entre dans le cadre de la stratégie nationale algérienne de transformation numérique pour la période 2025-2026, avec pour objectif d’introduire progressivement des outils numériques dans les salles de classe pour faciliter l’apprentissage et l’enseignement. La numérisation du système éducatif du pays a commencé depuis la rentrée scolaire 2023-2024, avec l’introduction prévue en mars 2025 d’une nouvelle version du « système d’information du secteur de l’éducation ».

Le but est d’en améliorer la gestion administrative et pédagogique, en facilitant l’accès aux données concernant les élèves, le personnel et les infrastructures scolaires.

Le processus peut cependant faire face à certains obstacles. Entre autres, l’insuffisance des infrastructures technologiques, particulièrement dans les régions reculées, et l’accès limité pour les étudiants ne disposant pas d’appareils adéquats renforcent les inégalités ou encore les risques de perte de données, d’accès non autorisé aux informations sensibles (cyberattaques, violations de données) ou de pannes techniques.

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