Confrontée à un déficit énergétique persistant, l’Égypte mise sur l’exploration pétrolière et gazière pour renforcer sa production. En 2024, le pays a soutenu 200 millions $ d’investissements, orientés vers la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures.
Selon des informations relayées le 20 avril, les autorités égyptiennes ont lancé une campagne visant le forage de 75 nouveaux puits pétroliers dans le golfe de Gharib, au cœur du désert oriental, d’ici les douze prochains mois.
Actuellement, cette zone produit environ 1500 barils par jour. L’objectif est d’ajouter 7500 barils supplémentaires. Pour y parvenir, la société publique Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC) a mobilisé trois plateformes de forage modernes.
Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large visant à améliorer l’équilibre énergétique du pays. Le gouvernement ambitionne en effet de faire croître la production nationale de brut de 9 % au cours de l’exercice budgétaire 2024/2025, pour atteindre 637 000 barils par jour.
Le Caire mise sur cet objectif pour attirer 4 milliards de dollars d’investissements étrangers à court terme, tout en cherchant à réduire durablement sa dépendance aux importations d’hydrocarbures qui continuent de peser sur ses finances.
Au-delà de la production immédiate, cette campagne traduit une volonté politique de poser un socle plus stable pour la sécurité énergétique du pays. En renforçant sa capacité à exploiter ses propres ressources, l’Égypte espère aussi rassurer les investisseurs sur la viabilité de ses projets énergétiques à long terme.
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