Le Maroc se présente pour Benteler comme un emplacement stratégique pour une production orientée vers le client. Selon Matthias Siemer, son président, il s’agit d’une approche « local pour local » afin de garantir des livraisons flexibles et fiables.
L’équipementier automobile allemand Benteler a lancé, le mardi 24 juin, la construction d’une usine dans la ville marocaine de Kénitra (environ 50 km au nord de Rabat) pour « plusieurs dizaines de millions d’euros ».
L’usine, qui devrait être opérationnelle en 2026, fabriquera des pare-chocs avant et arrière, des essieux arrière à poutre de torsion avec barres de renfort de collision et des bras de suspension, selon un communiqué publié par l’entreprise. Elle s’appuiera sur des équipements de pointe, dont une presse d’estampage à froid de 3200 tonnes, un système de revêtement par immersion cathodique (CDP) et un laser 3D pour la production des composants.
Le site industriel s’étalera sur une superficie de 50 000 m², dont 17 000 m² bâtis. Il devrait générer à terme plus de 300 emplois directs, ainsi que de nombreux autres emplois indirects tout au long de la chaîne de valeur au sein de l’écosystème local.
L’usine profite de bonnes liaisons routières avec le port de Tanger-Med situé sur le détroit de Gibraltar, à 14 km des côtes espagnoles.
« Le Maroc nous offre des avantages pertinents en termes de localisation. C’est un pays moderne avec une industrie automobile forte, et la géographie et l’infrastructure du pays nous permettent également d’optimiser la logistique », a déclaré Matthias Siemer, président de Benteler Automotive Components Europe, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de l’usine.
« Ce projet renforce la dynamique de notre écosystème automobile, soutenu par une main-d’œuvre qualifiée et une offre industrielle compétitive. Il confirme aussi la montée en puissance du Maroc en tant que plateforme industrielle et technologique majeure et souligne l’attrait croissant du royaume pour les principaux acteurs de l’industrie mondiale », s’est félicité de son côté le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.





















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