zone stockage congelation ultra basse temperature
#Agriculture #Alimentaire #Investissement #ALGERIE
Agence Ecofin
jeudi 17 juillet 2025 Dernière mise à jour le Jeudi 17 Juillet 2025 à 12:47

En Afrique, les pertes post-récolte constituent un défi permanent. En Algérie, où le secteur agricole contribue à hauteur de 13 % au PIB, le gouvernement encourage les investissements pour le développement des infrastructures de stockage.

En Algérie, le gouvernement veut mettre en place un nouveau dispositif pour accélérer les investissements dans la chaîne du froid alimentaire. C’est dans cette optique que Youssef Cherfa, ministre de l’Agriculture, a annoncé le 14 juillet, la signature prochaine d’une convention avec l’ensemble des banques, sous l’égide du ministère des Finances et de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers, d’ici la fin du mois de juillet. 

D’après le responsable, ce dispositif prévoit l’octroi de prêts sans intérêts pouvant atteindre 150 millions de dinars (1,15 million $) et ciblant en priorité les petits exploitants agricoles. Une fois accordés, ces prêts seront remboursables sur une période de 10 ans au cours de laquelle les agriculteurs concernés bénéficieront d’une exonération de remboursement durant les cinq premières années.

Concrètement, ces financements permettront aux bénéficiaires de construire des unités de stockage frigorifique d’une superficie allant de 300 à 5 000 m², adaptées aux besoins spécifiques de chaque région agricole. Cette initiative devrait permettre de renforcer la contribution et l’implication des agriculteurs dans l’installation de nouvelles infrastructures de stockage et l’utilisation de la chaîne du froid alimentaire jugée encore insuffisante. 

L’enjeu pour le gouvernement est non seulement de limiter les pertes post-récolte en augmentant la capacité de stockage réfrigéré dont dispose le pays, mais aussi de renforcer la capacité des agriculteurs à réguler l’offre de produits agricoles sur le marché local. 

D’après la FAO, le développement de la chaîne du froid devrait permettre d’améliorer les revenus des petits exploitants agricoles, qui subissent jusqu’à 15 % de baisse de leurs revenus chaque année à l’échelle mondiale en raison des pertes post-récolte.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *