L’Égypte et le Qatar entretiennent des relations dynamiques, portées par une coopération politique et économique renforcée. En avril 2025, ils ont annoncé un partenariat élargi, incluant 7,5 milliards de dollars d’investissements qataris directs.
L’Égypte et le Qatar ont signé, le 28 août 2025 à Alamein, trois accords de coopération bilatérale couvrant plusieurs domaines, à l’issue de la sixième session de leur comité supérieur conjoint.
Un premier accord concerne l’assurance sociale et les retraites, avec pour objectif l’échange d’expériences, la formation, l’organisation de visites d’experts et le partage de bonnes pratiques. Un second accord porte sur l’agriculture et la sécurité alimentaire couvrant notamment la production végétale, animale, halieutique et avicole, l’agriculture biologique, l’aquaculture, la recherche vétérinaire ainsi que le développement du palmier dattier. Enfin, un troisième protocole établit un mécanisme de consultations politiques régulières entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.
Lors des discussions, l’Égypte a appelé à un renforcement des investissements qataris, notamment dans des secteurs stratégiques tels que les transports, la sécurité alimentaire, l’industrialisation, les énergies renouvelables, le tourisme et l’urbanisme.
Les relations entre les deux pays connaissent une dynamique positive portée par une coopération politique, économique et diplomatique en constante progression. Les deux pays ont établi des liens soutenus par des visites officielles régulières et des accords multisectoriels dans des domaines comme les infrastructures, l’énergie ou encore le tourisme. En avril 2025, ils ont exprimé leur volonté de consolider leur partenariat économique à travers un engagement qatari pour des investissements directs estimés à 7,5 milliards de dollars.
Le Qatar cherche à renforcer sa présence en Afrique en intensifiant ses initiatives de coopération. En janvier, un protocole d’accord commercial a été conclu avec la Côte d’Ivoire pour stimuler les échanges bilatéraux. Plus récemment, Doha a joué un rôle de médiation entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, afin de contribuer à la résolution du conflit dans l’est de la RDC.
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