Ce programme s’inscrit dans un plan national de 96 milliards de dirhams (10,6 milliards $) et vise à renforcer la mobilité durable, améliorer la connectivité entre les grandes villes et accompagner le développement socio-économique du Maroc.
Le Roi Mohammed VI a donné, le 24 septembre 2025, à Casablanca, le coup d’envoi d’un programme d’infrastructures ferroviaires de 20 milliards de dirhams (2,2 milliards $), inscrit dans un plan global de 96 milliards de dirhams.
Selon les informations rapportées par l’Agence marocaine de presse (MAP), ce chantier d’envergure, qui s’inscrit dans la stratégie nationale de mobilité durable, vise à moderniser et élargir le réseau ferré, à renforcer la connectivité entre les grandes agglomérations et à répondre aux besoins croissants de transport collectif à faible empreinte carbone.
Parmi les projets phares figure la future gare Casablanca-Sud, conçue pour accueillir 12 millions de passagers par an, et sensée devenir un hub intermodal majeur connectant trains à grande vitesse, lignes régionales, métro de surface et aéro-express vers l’Aéroport Mohammed V. Deux autres gares nouvelle génération verront le jour à Benslimane, près du Grand Stade Hassan II, et au sein même de l’Aéroport de Casablanca, avec une capacité cumulée de 17 millions de voyageurs annuels.
Le dispositif inclut la création de 10 gares de trains métropolitains de proximité, la modernisation de gares existantes, la construction de nouvelles voies et ateliers de maintenance, ainsi que l’acquisition de 48 rames de dernière génération fournies par Hyundai Rotem, qui implantera une usine au Maroc pour soutenir la filière ferroviaire nationale.
Ces projets financés à 70 % par l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) et 30 % par la région, devraient transformer la mobilité dans la métropole casablancaise et au-delà.
Pour rappel, le Maroc s’est engagé dans une stratégie visant à transformer son réseau ferroviaire à l’horizon 2040. Celle-ci prévoit de relier 43 villes contre 23 actuellement, d’atteindre 87% de la population contre 51% aujourd’hui, et d’intégrer 12 aéroports internationaux et 12 ports par voie ferroviaire, contre un aéroport et six ports actuellement.
Cette ambition devrait permettre la mise en place de trains cadencés à haute fréquence, soutenir le développement urbain et économique, et renforcer le rôle du Maroc en tant qu’acteur régional de la mobilité durable.





















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