Avec Nador West Med, le Maroc cherche à attirer encore plus de flux commerciaux internationaux ainsi que des investissements logistiques. Le futur complexe est présenté comme un pilier de la politique nationale de compétitivité portuaire.
Initialement attendu pour 2027, le complexe portuaire de Nador West Med pourrait entrer en service au Maroc à la fin de l’année 2026, à en croire plusieurs médias locaux qui citent le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, présentant le budget 2026 de son département. « Le port est prêt. Nous entrons maintenant dans la phase d’opérationnalisation avec des partenaires internationaux de premier plan », lit-on à propos de ce projet réalisé par un consortium associant le marocain SGTM, le luxembourgeois JDN et le turc STFA.
Prévue pour être exploitée conjointement par Marsa Maroc et CMA CGM, l’infrastructure comprendra un terminal de 1440 mètres linéaires de quai, avec une profondeur de 18 mètres. Elle sera divisée en deux sections : la première de 900 mètres dédiée aux conteneurs, et la seconde de 540 mètres destinée aux marchandises diverses. D’une superficie totale de 60 hectares, la plateforme sera dotée à terme de 8 portiques de quai (STS), de 24 portiques de parc (RTG) et de 4 grues mobiles.
Une fois pleinement opérationnel, Nador West Med aura la capacité de traiter annuellement 25 millions de tonnes d’hydrocarbures, 7 millions de tonnes de vrac solide et 3 millions de tonnes de marchandises diverses. Selon les autorités, le complexe contribuera à réduire les disparités économiques régionales et à dynamiser le développement de la ville de Nador, notamment grâce à sa capacité à attirer d’importants investissements directs étrangers.





















Réagissez à cet article