En Algérie, l’agriculture contribue à hauteur de 13 % au PIB et emploie environ 9 % de la population active. Face à un potentiel agricole encore sous-exploité, le gouvernement entend accélérer la modernisation du secteur.
En Algérie, le ministère de l’Industrie a reçu le 1er décembre dernier à Alger une délégation biélorusse composée du ministre de l’Industrie, Andrei Kuznetsov, et du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Yuri Gorlov. Dans un communiqué publié sur son site, ledit ministère indique que cette réunion avait pour objectif notamment à renforcer la coopération industrielle et agricole entre les deux pays.
Les discussions ont principalement porté sur la mise en œuvre d’un partenariat dans la fabrication de tracteurs et de machines agricoles. Il a notamment été évoqué par Minsk la possibilité de créer des unités de production conjointes avec le groupe industriel algérien AGM, opérant sous la tutelle du ministère de l’Industrie dans le secteur des industries mécaniques.
« Les parties se sont accordées sur la nécessité de concrétiser les partenariats proposés et de mettre en place un mécanisme conjoint de suivi pour garantir la mise en œuvre de l’ensemble des projets et partenariats industriels et agricoles, et pour évaluer régulièrement l’état d’avancement, afin d’assurer l’atteinte des objectifs stratégiques des deux pays et de renforcer l’intégration économique », souligne le communiqué.
L’enjeu pour l’Algérie sera de renforcer sa base de production agricole mécanisée et de bénéficier du transfert de technologie et d’expertise, afin d’améliorer la productivité et l’efficacité dans le secteur agricole. Il faut noter que lors de la Conférence nationale sur la modernisation de l’agriculture, tenue les 27 et 28 octobre derniers à Alger, la mécanisation agricole a été identifiée comme un levier stratégique pour mieux exploiter le potentiel agricole du pays et renforcer la sécurité alimentaire, aux côtés de l’innovation technologique, de l’agriculture intelligente et de la gestion moderne des ressources.
En Afrique, l’Algérie est le deuxième pays qui dépense le plus pour les importations de produits alimentaires après l’Égypte. Dans le pays d’Afrique du Nord, la facture consacrée aux importations alimentaires en 2024 a augmenté de 10,66 % pour atteindre 10,97 milliards $, selon les données compilées par la Banque centrale du pays.





















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