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Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Mardi 30 Décembre 2025 à 03:12

Les autorités algériennes s’emploient à augmenter le nombre de sociétés cotées pour donner un nouvel élan à la place financière d’Alger, qui peine à décoller depuis son lancement en 1997.

La Bourse d’Alger devrait accueillir en 2026 jusqu’à trois nouvelles entreprises, dont une société de services informatiques et un acteur majeur de l’enseignement supérieur privé, a annoncé le régulateur du marché le dimanche 7 décembre. « La Bourse d’Alger devrait enregistrer deux ou trois introductions l’année prochaine, dont celle d’Ayrade, une société de services informatiques qui cherche à financer la construction de centres de données », a ainsi déclaré Youcef Bouzenada, le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob), cité par Bloomberg. 

« D’autres possibilités sont INSAG Education Group et un laboratoire pharmaceutique », a-t-il ajouté sans plus de précision. Ayrade, qui opère essentiellement dans les domaines de l’hébergement des données, du cloud computing, de la cybersécurité et de l’intégration de logiciels de gestion de relation client (CRM) et de progiciels de gestion, a présenté en mars 2025 une demande d’introduction en bourse. 

INSAG Education Group, qui dispose de plusieurs instituts spécialisés dans les domaines du management, du marketing, de la finance et des technologies, a de son côté annoncé en octobre dernier, son intention de rejoindre le marché boursier dans le cadre d’une stratégie de développement visant à consolider sa croissance et à améliorer sa transparence financière.

L’Algérie, dont le secteur des hydrocarbures représente 14 % du PIB, 86 % des exportations et 47 % des recettes selon la Banque mondiale, s’efforce de diversifier une économie dans le financement de laquelle la Bourse d’Alger joue encore un rôle marginal. Cette place boursière créée en 1997 ne compte à ce jour que 8 entreprises cotées : Alliance Assurances, Biopharm, El Aurassi, Saidal, le Crédit populaire d’Algérie, AOM Invest SPA, la Banque de développement local et Moustachir. 

Sa capitalisation a atteint 745,4 milliards de dinars (environ 5,73 milliards USD) à fin juin 2025, contre environ 520 milliards de dinars début janvier, affichant ainsi une hausse de 43 % sur le premier semestre de l’année en cours, d’après les données publiées par la Cosob. Cette augmentation découle notamment de l’arrivée de deux entreprises sur la cote, en l’occurrence la Banque de développement local (BDL) et la start-up Moustachir, spécialisée dans le consulting. 

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