En cours de développement depuis 2023 par le chinois Hutchison, les nouvelles infrastructures du terminal à conteneurs du port d’Ain Sokhna approchent de la phase opérationnelle. Les opérateurs accélèrent sur le volet équipements.
Le port égyptien d’Ain Sokhna a réceptionné 3 grues de quai (STS) et 12 portiques automatisés sur pneus (RTG). Il s’agit du premier lot d’une commande de 6 grues et 18 portiques prévus pour son terminal 1. Cette acquisition d’engins de manutention marque selon le ministère des Transports une étape cruciale pour le lancement de la phase opérationnelle du terminal, annoncée pour d’ici la fin de l’année.
La plateforme est développée par le groupe chinois Hutchison Ports, en tête d’un consortium composé de COSCO Shipping et du français CMA CGM, qui a obtenu la concession des installations en mars 2023 pour une durée de 30 ans. D’une longueur de 2600 mètres, sa superficie totale est de 1,6 million m2 et sa capacité de 3,5 millions de conteneurs équivalents par an. Elle pourra selon les autorités traiter des navires longs de 400 mètres.
Ce terminal complètera celui en cours de développement par le groupe émirati DP World. Le développement de ces infrastructures entre dans le cadre d’une stratégie visant à positionner le port d’Ain Sokhna comme la principale plateforme de fret conteneurisé du pays des pharaons. Un objectif structuré autour du projet de corridor logistique Red-to-Med, qui sera un axe de transport multimodal reliant la mer Rouge à la Méditerranée via train électrique à grande vitesse, déjà en cours de construction.
Ce corridor vise à interconnecter ports maritimes, ports secs, zones industrielles et centres logistiques à travers le territoire national, en exploitant la complémentarité entre rail, route et fleuve.
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