Afrique du Nord : La croissance devrait passer de 5,4% en 2021 à 4,2% en 2022 et 3,8% en 2023
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Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Jeudi 18 Septembre 2025 à 06:49

L’Égypte met en œuvre plusieurs réformes visant à attirer les investisseurs et à favoriser une croissance inclusive portée par le secteur privé. D’ici 2030, elle prévoit de porter la part des investissements privés à 66% et d’accroître leur rôle dans l’économie.

Un nouveau plan national de développement économique a été lancé en Égypte, le dimanche 7 août 2025. Il vise un taux de croissance de 7% d’ici 2030, ainsi qu’une hausse globale des investissements qui devraient atteindre 18 % du produit intérieur brut (PIB).

Intitulé « le récit national pour le développement économique : des politiques favorables à la croissance et à l’emploi », ce plan constitue, selon la ministre de la Planification et du Développement économique, Rania Al-Mashat (photo, à droite), « un cadre global qui assure l’intégration entre le programme d’action du gouvernement et la Vision Égypte 2030, à la lumière des évolutions régionales et internationales rapides ».

Il fixe une série d’objectifs à atteindre à l’horizon 2030. Il s’agit de poursuivre la voie des réformes économiques, de s’orienter davantage vers les secteurs les plus productifs, ainsi que de tirer le meilleur parti des infrastructures de pointe qui constituent une base favorable à l’industrialisation et à l’investissement. Ces mesures devraient renforcer la compétitivité et stimuler la participation du secteur privé.

Le plan prévoit de porter la part des investissements privés dans les investissements totaux à 66 % en 2030, contre 60 % dans le plan de l’exercice fiscal en cours, ainsi que leur part dans le PIB à 11,9 %, tout en renforçant leur rôle dans l’économie.

Des réformes ont été évoquées pour améliorer la performance des entreprises, renforcer le positionnement de l’Égypte dans les classements internationaux de compétitivité, reposant sur le programme national de réformes structurelles qui s’appuie sur des politiques de soutien à la croissance et à l’emploi. Il s’articule autour de trois axes à savoir : le renforcement de la stabilité macroéconomique, l’accroissement de la compétitivité économique et l’amélioration du climat des affaires, et le soutien à la transition écologique.

Cette annonce intervient alors que le gouvernement égyptien cherche à améliorer le climat des affaires et à établir un environnement de travail favorable, dans le but d’attirer davantage d’investissements. Le pays a mis en œuvre des programmes de réformes économiques et climatiques, pilotés par le FMI, pour un montant initial de 8 milliards de dollars, afin de préserver la stabilité macroéconomique, de rétablir les marges de manœuvre et de favoriser une croissance inclusive portée par le secteur privé, malgré les tensions régionales persistantes qui ont entraîné une forte baisse des recettes du canal de Suez.

Notons que d’ici 2030, le nombre d’emplois que devrait générer le plan est estimé à 1,5 million, contre 900 000 emplois prévus dans le plan de l’exercice en cours.

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