Torch against the sky. Incineration of associated gas in oil production
#Energie #Gaz #EGYPTE
Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Mardi 18 Novembre 2025 à 05:40

Ayant perdu son statut d’exportatrice nette de gaz naturel, l’Égypte a dû accroitre ses importations du combustible ces dernières semaines pour répondre à une demande intérieure croissante.

En dépit de ses défis en approvisionnement, l’Égypte poursuit l’extension de son réseau gazier. Selon des données du ministère du Pétrole et des ressources minérales relayées le 23 septembre par la presse locale, 572 000 foyers supplémentaires ont été raccordés au réseau national de distribution de gaz au cours de l’exercice 2024/2025. Une évolution qui porte à 15,5 millions le total de ménages bénéficiant désormais du gaz naturel, un pilier de la politique publique d’énergie domestique.

Dans le cadre de cette stratégie, 47 500 véhicules ont été convertis pour rouler au gaz naturel comprimé (GNC) sur la même période. Parallèlement, l’État a soutenu cette dynamique en inaugurant 34 stations de ravitaillement et 17 centres de conversion répartis dans plusieurs gouvernorats.

Cette politique vise à réduire la dépendance aux combustibles liquides, plus coûteux et polluants, en allégeant la facture énergétique des ménages et des transporteurs, et ce, dans un contexte de contraction de la production nationale.

Pour compenser ce déficit, l’Égypte a multiplié ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), ce qui pèse sur ses finances et complexifie le règlement des arriérés envers les compagnies étrangères, freinant les investissements nécessaires à la relance de la production.

Le mois dernier, le gouvernement égyptien a annoncé un plan de redressement visant à ramener la production à environ 6,6 milliards de pieds cubes par jour d’ici 2027, contre 4,1 milliards actuellement.

Dans le même sillage, on observe, ces dernières semaines, l’intensification de l’exploration gazière, comme l’illustre le protocole d’accord conclu mi-septembre avec la major pétrolière BP, quelques jours après la signature de quatre accords d’exploration avec Shell, Eni, Arcius Energy et Zarubezhneft.

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