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Dernière mise à jour le Mercredi 30 Juillet 2025 à 07:20
La société publique algérienne des hydrocarbures poursuit un objectif de consolidation de son influence sur le marché énergétique régional et international. Les partenariats avec des acteurs du secteur font partie de sa stratégie pour y parvenir.
La signature le 20 juillet à Alger d’un protocole d’accord avec la multinationale chinoise Sinopec illustre une volonté de Sonatrach de relancer des zones jugées peu exploitées, en s’appuyant sur un partenaire déjà actif en Algérie.
Ce développement qui vise l’évaluation du potentiel et le développement des bassins de Gourara et de Berkine Est, situés au sud du pays, s’inscrit dans un contexte où mardi 15 juillet, l’entreprise publique a attribué un marché de 855 millions $ à Jereh Oil & Gas Engineering.
Cette entreprise chinoise spécialisée dans le pétrole et le gaz, a reçu pour cahier des charges de construire et de moderniser les installations nécessaires à l’extraction, au traitement et au transport du gaz naturel du champ Rhourde Nouss, un site du bassin d’Illizi, jugé sous-exploité.
Par ailleurs, l’option en faveur d’une entente non contraignante, comme celle conclue en avril 2025 avec Occidental Petroleum lors de l’US-Algeria Energy Forum, s’inscrit dans une méthode que Sonatrach mobilise de manière récurrente.
En procédant par étapes, Sonatrach limite son exposition financière, tout en mobilisant des partenaires capables de mener des études techniques préalables sur des zones à potentiel, avant d’éventuelles décisions d’investissement.
Si les évaluations sont concluantes, les protocoles signés avec Sinopec ou Occidental pourront déboucher sur des contrats fermes, comme ce fut le cas avec Sinopec pour Hassi Berkane Nord en février 2025.
Ce modèle permet à la compagnie pétrolière nationale de préparer de futures capacités de production dans un contexte de concurrence accrue entre pays exportateurs, tout en renforçant son attractivité auprès d’opérateurs étrangers déjà actifs en Algérie. La production algérienne a été estimée à environ 950 000 b/j au terme du mois de juin 2025, selon des données de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
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