La production pétrolière a chuté des trois quarts depuis début 2020, engendrant des pertes d’environ 9,5 milliards $ pour les caisses publiques. Face au blocus imposé par Khalifa Haftar, la compagnie ne peut compter que sur la pression de ses principaux soutiens occidentaux.
La société publique libyenne du pétrole (NOC) a déclaré que la fermeture des opérations pétrolières a engendré une perte de près de 9,5 milliards de dollars. Cette situation est due au blocage des principaux terminaux pétroliers, mis en place par le maréchal Khalifa Haftar depuis le début de l’année.
Outre ses nombreux appels à l’apaisement, Mustafa Sanalla, président de la NOC, consulte les dirigeants occidentaux afin qu’ils fassent pression sur le gouvernement de l’Est qui est le principal responsable de la situation actuelle. Il y a quelques jours, il a rencontré le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio, à Tripoli afin de trouver des alternatives concernant l’arrêt continu du fonctionnement des installations pétrolières du pays.
Luigi Di Maio a par la suite réaffirmé son soutien total à l’initiative proposée par la société pour reprendre la production et l’exportation de pétrole.
Source Agence Ecofin
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