L’Algérie fait partie des pays africains les plus affectés économiquement par l’apparition de la Covid-19 et le secteur des hydrocarbures qui représente le principal pourvoyeur de devises étrangères n’a pas échappé à la tempête.
La société publique algérienne des hydrocarbures Sonatrach a signalé des recettes d’exportation de 20 milliards de dollars en 2020. C’est 39 % de moins que les revenus de l’année précédente. L’Etat algérien a aussi encaissé 31 % d’impôts en moins par rapport à l’année précédente et ses investissements dans le secteur ont reculé de 30 % en glissement annuel pour atteindre 5,7 milliards de dollars.
Cette contre-performance est le résultat de l’impact de l’apparition du coronavirus sur la demande. Comme toutes les entreprises de son secteur d’activité, Sonatrach a aussi réduit sa production l’année dernière. Celle-ci a affiché 140 millions de tonnes métriques d’équivalent pétrole (tep), en baisse de 7 % par rapport à 2019. Le volume exporté a dans le même temps affiché 81 millions de tep.
Malgré ces résultats moroses, Sonatrach a déclaré avoir réalisé un résultat positif, notamment en termes d’exploration, de renouvellement des réserves et de mise en service de nouveaux projets et infrastructures. Une première en une décennie.
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