L’Algérie vote pour une nouvelle constitution mais avec un taux d’abstention record
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Agence Ecofin
jeudi 1 juillet 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 1 Juillet 2021 à 10:16

Le 24 juin, l’ancien Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, avait présenté la démission de son gouvernement après la victoire du FLN aux législatives. Précédemment ministre des Finances, M. Benabderrahmane aura la charge de conduire les prochaines réformes portées par le président Tebboune. 

L’Algérie a un nouveau Premier ministre. Ce mercredi 30 juin 2021, le président Abdelmadjid Tebboune a nommé Aymen Benabderrahmane, pour succéder à Abdelaziz Djerad qui avait démissionné la semaine dernière.

« En vertu des dispositions de la Constitution, notamment l’article 91, les alinéas 5 et 7, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a nommé aujourd’hui M. Aymen Benabderrahmane, Premier ministre, en le chargeant de poursuivre les consultations avec les partis politiques et la société civile pour la formation du gouvernement dans les meilleurs délais », a indiqué un communiqué de la présidence algérienne.

L’objectif du nouveau Premier ministre sera donc de former dans les prochains jours, un gouvernement qui conduira les réformes économiques et politiques du pays pour les prochaines années. Ces réformes annoncées depuis l’arrivée du président Tebboune visent entre autres, à transformer l’économie du pays en la rendant moins dépendante du pétrole.

Pour accomplir sa tâche, Aymen Benabderrahmane pourra probablement capitaliser sur ses précédentes expériences au service de l’Etat algérien. Gouverneur de la Banque centrale d’Algérie entre 2019 et 2020, il avait été nommé ministre des Finances en juin 2020. Sa nomination en tant que Premier ministre intervient après la victoire du FLN, parti historique d’Algérie, aux dernières législatives, avec 98 sièges conquis sur 407, au cours d’un scrutin marqué par un taux d’abstention record.

Ayant servi sous le régime Bouteflika en tant que délégué de l’Algérie auprès du Fonds monétaire international (FMI) de 2002 à 2004 puis directeur général des impôts de 2006 à 2017, il n’est pas exclu que la nomination de Aymen Benabderrahmane soit accueillie avec scepticisme par une frange de la population qui continue de réclamer le départ de toutes les personnes liées à l’ancien dirigeant déchu en avril 2019.

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