Récemment, l’OPEP a publié un rapport dans lequel elle prévoit que la capacité de raffinage potentielle de l’Afrique devrait commencer à augmenter en 2022, à un peu moins de 400 000 barils par jour, avant d’atteindre un peu plus d’un million de barils par jour en 2026.
Le Secrétaire général de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohamed Barkindo, a déclaré que le cartel va investir 450 milliards de dollars dans le segment du raffinage, dans des pays en développement. L’annonce a été faite pendant son intervention le 9 novembre lors de la semaine africaine de l’énergie, qui se tient au Cap.
Le dirigeant assure que l’Afrique obtiendra une part importante de cette enveloppe.
D’après Barkindo, ces 450 milliards de dollars font partie d’une enveloppe globale de 1500 millions de dollars, que l’organisation compte injecter dans le secteur aval de l’industrie pétrolière et gazière d’ici 2045.
« Sur ce montant, 450 milliards de dollars seront investis dans des projets de nouvelles raffineries et d’agrandissement d’unités existantes. La plupart de ces projets seront situés dans des pays en développement, notamment en Afrique », a-t-il expliqué.
Selon The Economic Confidential, le choc de la demande de pétrole de l’année dernière causé par la pandémie de la Covid-19 a entraîné de nombreuses fermetures de raffineries dans le monde entier. Le projet d’investissement du cartel vise à stabiliser le marché aval à l’avenir.
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