La semaine dernière, l’Etat libyen et les manifestants ont convenu d’un accord afin que les activités pétrolières, suspendues depuis plusieurs mois, soient relancées.
En Libye, le Premier ministre Abdul Hamid Dbeibah a annoncé, le 17 juillet, la reprise des exportations d’or noir, essentielles pour financer une part significative du budget national.
La nouvelle intervient quelques heures après qu’un accord a été convenu entre l’Etat et les manifestants pour lever le blocus sur les exportations pétrolières, suspendues depuis plusieurs mois.
« Tous les champs pétrolifères et les ports ont redémarré leurs activités, et la production d’électricité va également augmenter », a déclaré Dbeibah lors de la première réunion du nouveau conseil d’administration de la compagnie publique du pétrole (NOC), suite à l’éviction de Mustafa Sanalla, ancien patron de la NOC.
Selon plusieurs analystes, la réforme de l’instance dirigeante de la NOC, qui a conduit à la déchéance récente de Sanalla, à la tête de l’entreprise d’Etat depuis 2014, serait un plan destiné à apaiser les tensions politiques en Libye.
Pour Abdul Hamid Dbeibah, il s’agit d’un « consensus » visant à « faciliter l’entrée de grandes compagnies pétrolières, notamment européennes, pour aider à augmenter la production et à développer le secteur » pétrolier.
Pour l’heure, la reprise des exportations pétrolières en Libye laisse des doutes quant à l’apaisement des tensions politiques dans le pays. Une instabilité alimentée par la rivalité entre Abdul Hamid Dbeibah et Fathi Bachagha qui lui conteste son fauteuil de Premier ministre.
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